L'Europe entend revoir la législation en matières pharmaceutiques et l'une des propositions discutées serait de remplacer les notices explicatives des médicaments par une information de produit électronique et des dépliants imprimables à la demande dans les officines. La fédération de l'industrie graphique européenne Intergraf met toutefois en garde contre l'explosion des coûts qui ne manquerait pas de découler d'une telle opération.
Le groupe d'intérêt MLPS (Medical Leaflet = Patient Safety), sous-groupe de la fédération européenne des industriels du papier et du carton ECMA, a fait réaliser une étude sur la facture globale des nouveaux projets relatifs aux notices médicales.
Qui va payer ?
" Le coût total estimé à l'échelle européenne de l'impression à la demande des notices varie entre 1,7 et 3,5 milliards d'euros par an, selon qu'il s'agirait d'une impression en noir et blanc ou en couleurs. Qui va le supporter ? Ce n'est pas clair. À l'heure actuelle, il incombe à l'industrie pharmaceutique.
Le coût unitaire d'une notice imprimée à la demande se distribue sur plusieurs éléments, dont le papier, l'encre, l'amortissement des imprimantes et la main-d'oeuvre, et son calcul tient compte des compétences numériques de la population et du nombre de pharmacies dans l'UE. L'étude conclut à un montant deux à trois fois supérieur au coût total actuel des notices médicales préimprimées.
Le groupe d'intérêt MLPS (Medical Leaflet = Patient Safety), sous-groupe de la fédération européenne des industriels du papier et du carton ECMA, a fait réaliser une étude sur la facture globale des nouveaux projets relatifs aux notices médicales. " Le coût total estimé à l'échelle européenne de l'impression à la demande des notices varie entre 1,7 et 3,5 milliards d'euros par an, selon qu'il s'agirait d'une impression en noir et blanc ou en couleurs. Qui va le supporter ? Ce n'est pas clair. À l'heure actuelle, il incombe à l'industrie pharmaceutique.Le coût unitaire d'une notice imprimée à la demande se distribue sur plusieurs éléments, dont le papier, l'encre, l'amortissement des imprimantes et la main-d'oeuvre, et son calcul tient compte des compétences numériques de la population et du nombre de pharmacies dans l'UE. L'étude conclut à un montant deux à trois fois supérieur au coût total actuel des notices médicales préimprimées.